Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie - Le promoteur: Merck Sharp & Dohme (MSD)
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude KEYNOTE-365 : étude de phase 1b/2 visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité des traitements associés au pembrolizumab chez des hommes ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. [essai clos aux inclusions] Le cancer de la prostate est un cancer d’évolution lente et peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique vont développer une maladie résistante à la castration. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’association d’une immunothérapie à une chimiothérapie pourrait être utile pour contrôler les symptômes de la maladie et la croissance de la tumeur et favoriser un effet synergique avec l’immunothérapie. Le pembrolizumab est un medicament d’immunotherapie qui a démontré une activité anticancéreuse clinique sur un large éventail de tumeurs. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité des traitements associés au pembrolizumab chez des hommes ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Les patients seront répartis en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront du pembrolizumab par voie intraveineuse (IV) toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou un maximum de 35 cures et de l’olaparib par voie orale (PO) deux fois par jour en continu jusqu’à progression de la maladie. Les patients qui arrêtent le traitement avec un des médicaments dû à une intolérance au traitement pourront continuer à recevoir l’autre. Les patients du deuxième groupe recevront du pembrolizumab en IV toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou un maximum de 35 cures, du docétaxel en IV toutes les 3 semaines et de la prednisone PO deux fois par jour en continu jusqu’à un maximum de 10 cures de docétaxel et de prednisone. Les patients qui arrêtent le traitement avec un des médicaments dû à une intolérance au traitement pourront continuer à recevoir l’autre. Les patients recevront aussi une prémédication avec de la dexaméthasone PO à 12h, 3h et 1h avant le traitement avec du docétaxel. Les patients du troisième groupe recevront du pembrolizumab en IV toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou un maximum de 35 cures et de l’enzalutamide PO une fois par jour jusqu’à progression de la maladie. Les patients qui arrêtent le traitement avec un de ces médicaments dû à une intolérance au traitement pourront continuer à recevoir l’autre. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai clos aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 6 ans

Étude MK-3475-654 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celle du pembrolizumab associé à un placebo chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, métastatique et exprimant fortement PD-L1. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le pembrolizumab est un anticorps indiqué chez les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules. L’épacadostat est un médicament avec une activité anticancéreuse potentielle qui pourrait être capable d’augmenter l’activité de différentes cellules immunitaires. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celle du pembrolizumab associé à un placebo chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules exprimant fortement PD-L1. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du pembrolizumab, toutes les 3 semaines, associé à de l’épacadostat, 2 fois par jour. Le traitement sera répété jusqu’à 35 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du pembrolizumab, toutes les 3 semaines, associé avec un placebo PO, 2 fois par jour. Le traitement sera répété jusqu’à 35 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 30 jours après l’arrêt du traitement puis toutes les 12 semaines.

Essai ouvert aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude KEYNOTE-585 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab associé à une chimiothérapie (XP ou FP) avec celle d’un placebo associé à une chimiothérapie (XP ou FP) en traitement néoadjuvant et adjuvant chez des patients ayant un adénocarcinome de l’estomac ou un adénocarcinome de la jonction gastrooesophagienne. L'adénocarcinome gastrique se développe à partir de l'épithélium gastrique. Avec environ 9 000 nouveaux cas par an, le cancer de l'estomac se situe au cinquième rang des cancers en France. Le cancer de la jonction oesogastrique (ou cancer du cardia) est un cancer de l’orifice supérieur de l’estomac, situé à la jonction avec l’oesophage, dont l’incidence est en augmentation croissante et constante dans les pays occidentaux. Les traitements de ces 2 adénocarcinomes sont similaires et sont le plus souvent chirurgicaux avec une gastrectomie partielle si possible ou totale si nécessaire avec curage ganglionnaire. Le pembrolizumab est un médicament d’immunothérapie qui a montré une activité anticancéreuse clinique sur un large éventail de tumeurs. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab associé à une chimiothérapie avec celle d’un placebo associé à une chimiothérapie en traitement néoadjuvant et adjuvant chez des patients ayant un adénocarcinome de l’estomac ou un adénocarcinome de la jonction gastrooesophagienne. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes. Les patients du 1er groupe et du 2ème groupe recevront avant la chirurgie, du cisplatine le premier jour associé à la capécitabine, 2 fois par jour pendant 2 semaines ou associé au 5-fluorouracile en perfusion continue pendant 5 jours. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab le premier jour de chaque cure. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo le premier jour de chaque cure. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Quatre à dix semaines après la chirurgie, les patients du 1er et du 2ème groupe recevront du cisplatine le premier jour associé à la capécitabine 2 fois par jour pendant 2 semaines ou associé au 5-fluorouracile en perfusion continue pendant 5 jours. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab en IV le premier jour de chaque cure. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo en IV le premier jour de chaque cure. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 14 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe du 4ème groupe recevront, avant la chirurgie, une chimiothérapie de type FLOT comprenant du docétaxel, de l’oxaliplatine, du 5-fluorouracile et de la leucovorine, toutes les 2 semaines jusqu’à 4 administrations en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du pembrolizumab le premier jour de chaque cure. Les patients du 4ème groupe recevront un placebo le premier jour de chaque cure. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Quatre à dix semaines après la chirurgie, les patients du 3ème et du 4ème groupe recevront une chimiothérapie de type FLOT comprenant du docétaxel, de l’oxaliplatine, du 5-fluorouracile et de la leucovorine, toutes les 2 semaines jusqu’à 4 administrations en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du pembrolizumab le premier jour de chaque cure. Les patients du 4ème groupe recevront un placebo le premier jour de chaque cure. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis toutes les 12 semaines par imagerie pendant 2 ans puis toutes les 24 semaines jusqu’à progression de la maladie. Après progression, les patients seront suivis par téléphone toutes les 12 semaines.

Essai ouvert aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude MK-3475-546 : étude de phase 3, randomisée évaluant l’efficacité du pembrolizumab en monothérapie comme traitement adjuvant après une néphrectomie, chez des patients ayant un carcinome à cellules rénales. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Le carcinome à cellules rénales est le type le plus courant de cancer du rein. Il prend naissance dans le revêtement des tubules du rein et on l'observe le plus souvent dans le cortex (tissu du corps du rein). Certains carcinomes à cellules rénales ont des caractéristiques distinctes (composantes histologiques) qu’on peut observer dans les cellules examinées au microscope. Au début le cancer est localisé car les cellules cancéreuses sont peu nombreuses et confinées à l’intérieur du rein, puis la taille de la tumeur augmente et il peut s’étendre au-delà du rein et toucher les tissus et les organes voisins, il est dit localement avancé. Parfois, des cellules cancéreuses se détachent de la tumeur, empruntent les vaisseaux lymphatiques ou sanguins et s’implantent dans d’autres parties du corps plus éloignées comme les ganglions lymphatiques, les poumons, les os, le foie ou le cerveau, où elles forment des métastases. La chirurgie est le traitement de référence lorsque le cancer est localisé ou localement avancé. Au stade de métastases, le traitement repose sur la thérapie ciblée et l’immunothérapie, associées ou non à la chirurgie, afin de detruire la tumeur et/ou les métastases ; de ralentir leur développement et de traiter les symptômes engendrés par la maladie. Pembrolizumab est un anti-PD-1. Il s’agit d’une immunothérapie qui aide le système immunitaire à combattre le cancer par la réactivation des lymphocytes T. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du Antécédents ou dialyse en cours. en monothérapie comme traitement adjuvant après une néphrectomie chez des patients ayant un carcinome à cellules rénales. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 17 fois, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo au premier toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 17 fois, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus régulièrement pour des examens biologiques et radiographiques. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 6 ans après le début de l’étude.

Essai clos aux inclusions